Le 4 mai 2020 notre syndicat CGT avait adressé, avec deux autres syndicats de la Police municipale, un courrier à l’ancien Maire de Nancy concernant de nombreux problèmes rencontrés au sein de ce service, en dénonçant en particulier certains agissements de la Directrice Prévention Sécurité.
La réponse de l’ancienne administration et de la Directrice, toujours présente, fut une plainte pour diffamation envers les syndicats.
À l’époque nous y dénoncions plusieurs points :
- des problèmes de gestion du personnel à l’origine notamment d’une très mauvaise ambiance de travail (depuis, un audit a révélé que 90% des agents ont déclaré ressentir une mauvaise ambiance dans le service, preuve que notre syndicat n’invente rien).
- un turn-over important : une trentaine de départs ont eu lieu en 3 ans sur un effectif d’une soixantaine de personnes
- des problèmes de fonctionnement au sein du service, la directrice donnant directement des ordres aux policiers, se faisant même remettre des mains courantes ou des procès-verbaux…, et utilisant des moyens matériels et humains à des fins personnelles.
La justice, après enquête, confirme qu’il n’y a pas diffamation dans ce courrier.
Par voie de conséquence, si la plainte pour diffamation contre la CGT est classée sans suite…c’est que les faits que nous dénoncions étaient bien avérés !
Aujourd’hui les problèmes sont différents mais persistent : surcharge de travail, nouveaux cycles (plus de jours de présence, prises de service tout au long de la journée), problèmes organisationnels (places de stationnement en nombre insuffisant, manque de place pour l’ensemble du personnel), manque de consignes précises, climat lourd et tendu…
Dans cette action, la CGT a démontré que les policiers municipaux de Nancy pouvaient, et peuvent encore et toujours, compter sur elle !